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En France, 1 AVC survient toutes les 4 minutes. Ainsi au total, 150 000 personnes sont victimes d’un AVC chaque année. Avec 30 000 patients lourdement handicapés et 40 000 décès par an, l’AVC constitue la première cause de handicap et la troisième cause de mortalité. L’AVC constitue une véritable urgence médicale. Seule une prise en charge rapide permet de limiter les dommages sur le cerveau et donc les séquelles !
Quand survient un AVC ?
Un accident vasculaire cérébral survient lorsque la circulation sanguine vers ou dans le cerveau est interrompue par un vaisseau sanguin bouché (71% des AVC sont des accidents ischémiques), ou lorsque la rupture d’un vaisseau sanguin provoquant une hémorragie (25% sont des AVC hémorragiques ou des hémorragies méningées) survient dans le cerveau. Les conséquences peuvent être dramatiques avec des cellules du cerveau qui sont détruites ou qui ne reçoivent plus l’oxygène et le glucose dont elles ont besoin pour fonctionner normalement.
Qui est concerné par le risque d’AVC ?
Nous sommes tous concernés par ce risque. En France, près de 800 000 personnes sont atteintes aujourd’hui par un AVC et plus de 500 000 en gardent des séquelles. Chaque année, plus de 140 000 nouvelles personnes sont touchées et environ 30 000 en décèdent. L’AVC est une des principales causes de mortalité dans le monde, la première cause de handicap acquis de l’adulte, la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer, et est la première cause de mortalité chez la femme. Même si le fardeau est principalement porté par les plus âgés, près de 25% des AVC surviennent avant 65 ans et le taux de patients « jeunes » hospitalisés pour un AVC croit chaque année avec des augmentations importantes entre 35 et 64 ans. En causes : l’hypertension artérielle, le diabète, l’obésité, le tabac et l’alcool. La dynamique de l’AVC reste préoccupante en France comme dans le reste du monde, dans un contexte de vieillissement de la population : on estime à 7,8 millions le nombre de morts par AVC d’ici 2030 ! Si le taux de mortalité a baissé depuis 2008 (-13%) et si le taux de prise en charge en UNV (unité neuro-vasculaire) sur le territoire a augmenté de manière considérable depuis la même année, des disparités importantes persistent au niveau régional.
En
Quels sont les premiers symptômes soudains et latéralisés (qui apparaissent d’un seul côté) d’un AVC ?
Quels sont les signes à connaître ?
« Ces signes comprennent : Une paralysie du visage, du bras, et/ou de la jambe, ou bouche tordue ; Une faiblesse, un engourdissement d’un côté du corps ; La perte soudaine de la parole, une difficulté à parler », explique Françoise Benon, présidente de la Fédération France AVC. « Nous devons impérativement rappeler ces signes encore et encore auprès du public. C’est de notre devoir d’association de le sensibiliser régulièrement. En effet plus les gens connaîtront ces signes, plus ils auront le réflexe de composer le 15. Là encore, il est essentiel de marteler ce message. Face à ces signes, appelez le 15 ! Vous serez ainsi rapidement pris en charge dans une unité neurovasculaire afin de bénéficier des traitements les plus efficaces. »
Que faire en cas d’AVC ?
La prise en charge rapide des victimes dès les premiers symptômes en appelant immédiatement le ‘15’ est essentielle : plus l’AVC est pris en charge tôt dans un hôpital ayant une unité neuro-vasculaire, mieux il peut être traité. En cas d’AVC, le délai d’intervention doit être le plus court possible pour limiter les dommages irréversibles sur les neurones. La prise en charge et les traitements sont urgents et d’autant plus efficaces qu’administrés précocement. Or aujourd’hui, seuls 32% des patients sont pris en charge dans les 4h suivant les premiers symptômes. Pour en savoir plus, consultez le site www.avcvitele15.com
Quelle sont les mesures préventives contre l’AVC ?
Certains gestes de prévention et bonnes habitudes permettent de diminuer de 80 % le risque d’AVC.
1/ Contrôlez votre pression artérielle. L’hypertension artérielle est le principal facteur de risque d’AVC. 50 % des personnes hypertendues ignorent qu’elles le sont.
Si la tension artérielle est supérieure ou égale à 140 de maxima ou supérieure ou égale à 90 de minima, consultez votre médecin.
L’hypertension et l’arythmie cardiaque sont des causes majeures des AVC. Equipez vous d’un tensiomètre pour surveiller votre tension artérielle à domicile. Ce n’est pas encore remboursé par la Sécurité sociale, mais un équipement à ne pas négliger pour votre santé.
2/ Manger sainement. Consommez 5 fruits et légumes par jour, mangez du poisson régulièrement et évitez une trop grande consommation d’aliments salés. Préparez vous-même votre repas et évitez les produits industrialisés.
3/ Contrôlez votre cholestérol tous les 5 ans. Le taux LDL-cholestérol (mauvais cholestérol) doit être inférieur à 1, 6 g/litre de sang.
4/ Ayez une activité physique quotidienne. Marchez au moins 30 minutes par jour.
5/ Arrêtez de fumer. La consommation de cigarettes mutliplie par 2 le risque d’AVC ischémique cérébral.
En France, des disparités régionales varient du simple au double. « Les quatre régions ultramarines (Réunion – Guadeloupe – Guyane – Martinique), les Hauts-de-France et la Bretagne présentent les taux de mortalité les plus élevés et l’Ile-de-France le plus faible, près de deux fois plus bas que celui observé à La Réunion. Les Hauts-de-France et les régions ultramarines conservant des taux de mortalité prématurée jusqu’à trois fois plus élevés que certaines régions. Les taux les plus bas sont observés en Auvergne- Rhône-Alpes, Occitanie, Pays de la Loire, Ile-de- France et Corse », constate la Société française neuro-vasculaire est la société savante qui regroupe l’ensemble des professionnels concernés par les pathologies vasculaires cérébrales dont les accidents vasculaires cérébraux (AVC), leur diagnostic, leur traitement et leur prévention.
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