Votre inscription à notre newsletter a bien été enregistrée.
Certains cancers spécifiques peuvent être liés à l’âge
On peut guérir définitivement d’un cancer – VRAI
Dans le cas du cancer, il est possible de parler de guérison « lorsque plus aucun signe de maladie n’est détecté à l’issue d’une période de 5 ans (10 ans ou plus pour certains cancers) de suivi du patient après fin des traitements », indiquent les médecins du CHU de Lyon. C’est notamment l’apparition de nouveaux traitements (thérapies ciblées, biologie moléculaire) et l’amélioration des méthodes diagnostiques qui permettent désormais de déceler les cancers à un stade plus précoce et donc plus facile à prendre en charge. Améliorant d’autant le pronostic
Si ma mère et ma grand-mère ont eu un cancer du sein, j’en aurai forcément un – FAUX
En réalité, « 90% des cas de cancer du sein ne sont pas liés au patrimoine héréditaire mais surviennent sans prédisposition génétique identifiée », indiquent les médecins lyonnais. Cependant, « lorsque plusieurs cancers du sein sont diagnostiqués chez des personnes d’une même famille, le médecin peut proposer à la patiente, selon certains critères, de participer à une recherche de mutation génétique ». Si le risque est confirmé, « une surveillance renforcée ou une mastectomie bilatérale prophylactique » peuvent être proposés.
L’utilisation de déodorants ou le port de soutien-gorge peut favoriser le cancer du sein – FAUX
« Une étude a montré un lien entre cancer du sein et exposition à des sels d’aluminium chez la souris, dans des conditions expérimentales. Des doutes ont donc été émis », expliquent les rédacteurs du vrai-faux. « Cependant, malgré plusieurs études épidémiologiques bien menées, aucun travail conduit chez l’homme n’a montré de lien entre l’utilisation des déodorants et la survenue de cancer du sein. » Même constat concernant le port de soutien-gorge. « Il n’a jamais été démontré d’association significative » entre ce choix vestimentaire et la survenue d’un cancer.
Certains régimes peuvent guérir le cancer – FAUX
Depuis quelques années, le jeûne et les régimes apparentés font l’objet d’un engouement de la part du grand public du fait d’une large médiatisation de leur pratique et de leurs potentiels effets sur la réduction du risque de développer certains cancers ou sur l’efficacité et la tolérance des traitements associés.
Certains régimes peuvent guérir le cancer
Les cancérologues des Hospices Civils de Lyon constatent un recours plus ou moins avoué des patients à ces pratiques avec des méthodologies différentes (jeûne complet, restriction calorique, restriction protéique, régime cétogène sur glucides) et des objectifs différents, basés sur des convictions telles que :
On peut soigner le cancer avec des comprimés – VRAI
Plus confortables qu’une perfusion à l’hôpital, les chimiothérapies sous forme de comprimés en prise à domicile sont en plein développement. D’ici 2020, elles représenteront probablement la moitié des traitements. En réalité, la chimiothérapie par comprimé correspond le plus souvent à ce qu’on appelle une thérapie ciblée. Les chercheurs ont développé des médicaments qui viennent se fixer sur des anomalies présentes à la surface des cellules tumorales de certains patients. Ces traitements empêchent ainsi la cellule cancéreuse de vivre normalement D’ici 2020, ces chimiothérapies sous forme de comprimés représenteront probablement la moitié des traitements.
Le tabac est le premier facteur de risque évitable du cancer – VRAI
C’est vrai et c’est même beaucoup plus : le tabac est en réalité le premier facteur de risque évitable de mortalité dans le monde ! Aujourd’hui le tabac est responsable de plus de 5 millions de morts par an dans le monde, soit un décès toutes les 6 secondes. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le nombre de décès annuel attribué au tabac pourrait passer à 8 millions d’ici 2030 si rien n’est fait.
En France, le tabac tue chaque année plus de 73 000 personnes, soit autant que l’alcool, les accidents de la route, le sida, les suicides, homicides et drogues illicites, réunis.
Concernant les cancers, le tabac est responsable des cancers du poumon mais aussi des cancers de la gorge, de certains cancers de la vessie. Il serait également impliqué dans les cancers du foie, du pancréas, de l’estomac, du rein, du col utérin, du sein, du colon, de l’ovaire et de certaines leucémies. En France, on considère que 54 % des hommes et 29 % des femmes qui décèdent d’un cancer meurent d’un cancer lié au tabac.
Enfin, rappelons que le tabagisme passif est également un facteur de risque de cancer du poumon, essentiellement impliqué dans les cancers du poumon des non-fumeurs. Selon l’OMS, on estime que 40% des enfants et 30% des adultes dans le monde sont exposés au tabagisme passif.
Arrêter totalement et définitivement de fumer est un geste de prévention majeur contre le cancer. Vous pouvez contacter un tabacologue en appelant la ligne tabac info service au 3989.
Chez la personne âgée, il y a moins d’urgence à traiter le cancer – FAUX
Même s’il est possible que la survenue de cancers soit favorisée par le vieillissement, le cancer évolue de la même façon chez le sujet âgé et le sujet jeune.
Certains cancers spécifiques pouvant être liés à l’âge, comme le cancer de la prostate, peuvent effectivement avoir une évolution lente mais pour les cancers les plus fréquents, comme ceux du sein ou du côlon, l’évolutivité est identique. En outre, il n’y a de cancer spécifique du senior, mais la fréquence d’un certain nombre de cancers augmente de manière importante avec l’âge. C’est notamment le cas pour les cancers digestifs ou les cancers de la vessie.
Au contraire même, à dynamique de cancer équivalente, le retentissement sur l’organisme est plus important chez un patient âgé fragilisé par le vieillissement et d’éventuelles comorbidités. Les personnes âgées présentent bien souvent, en plus de leur cancer, des pathologies liées à l’âge (une maladie cardiovasculaire, de l’arthrose, voire une maladie d’Alzheimer…) et des symptômes tels que la fatigue persistante, les troubles de la digestion ou l’amaigrissement souvent considérés comme banals, peuvent être des signes d’alerte d’une maladie en plein développement.
Le diagnostic est alors un élément déterminant de la prise en charge :
Autres articles
Aides Aux Aidants
Avis d’expert