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Le cholestérol est naturellement présent dans l’organisme, mais il peut-être un facteur de risque de maladies cardiovasculaires lorsqu’il est en excès dans le sang. Au moins un tiers des Français a un taux de cholestérol trop élevé. Les idées reçues ont la vie dure, alors qu’un rééquilibrage alimentaire suffit dans la majorité des cas à le faire baisser. Faisons le point sur les clichés à combattre.
Le cholestérol, c’est quoi ?
Le cholestérol est un corps gras indispensable au bon fonctionnement de notre corps. Loin d’être un ennemi de notre santé, il participe à la synthèse de nombreuses hormones et à la structure des membranes cellulaires.
Mais en excès, il constitue un facteur de risque, surtout s’il y a simultanément d’autres facteurs de risque (tabac, hypertension, diabète, obésité) : angine de poitrine, infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral.
Environ 70% du cholestérol présent dans notre organisme est fabriqué par le foie, tandis que les 30% restant proviennent de notre alimentation. C’est donc essentiellement à ce niveau que l’on peut agir pour corriger un mauvais bilan lipidique.
Le cholestérol apporté par les aliments n’est pas forcément mauvais
VRAI !
Le cholestérol alimentaire est différent du cholestérol sanguin : le premier ne contribue que faiblement au taux de cholestérol contenu dans le sang. Cette contribution est très variable selon les individus, car certains l’absorbent plus que d’autres.
Je me sens bien ; je n’ai pas besoin de me soucier de mon cholestérol
FAUX !
Le cholestérol est un trouble métabolique « silencieux ». Il peut ne provoquer aucun symptôme pendant des années et ses manifestations cliniques sont extrêmement rares. En général, elles surviennent lorsque des complications cardiovasculaires se manifestent.
C’est pour cette raison qu’un dépistage est nécessaire chez les personnes à risque. Qui sont-elles ? Celles qui ont des antécédents familiaux de cholestérol, ou qui ont des facteurs de risque associés, comme les personnes hypertendues, fumeuses, diabétiques, obèses, ou ayant déjà subit un accident cardiaque.
Les médicaments sont toujours utiles pour faire baisser le mauvais cholestérol
FAUX !
La première mesure à appliquer est de corriger son alimentation, et d’y associer de l’exercice physique :
Diminuer sa consommation de graisses saturées peut contribuer à faire baisser le taux de LDL cholestérol de 15 à 20 % !
Le cholestérol ne se trouve que dans la viande
FAUX !
On trouve du cholestérol dans les produits d’origine animale, comme les viandes grasses (mouton, agneau, porc, peau des volailles) mais aussi les produits laitiers (beurre, lait entier ou certains fromages à plus de 45 % de matières grasses), les crustacés, les œufs, les charcuteries, les abats, les matières grasses de type saindoux ou graisse d’oie… Autant d’aliments qu’il faut réduire en priorité si un excès de cholestérol est dépisté.
Les aliments transformés, comme les plats cuisinés du supermarché, les biscuits ou les gâteaux contiennent également du mauvais cholestérol, au même titre que la friture (beignets, frites, nuggets…), les produits qui contiennent de l’huile de palme, la mayonnaise, ou encore les pâtisseries et les viennoiseries.
Plusieurs aliments, à l’inverse, contribuent à augmenter le bon cholestérol. Il ne faut donc pas hésiter à les mettre au menu : poissons gras, huile d’olive, légumineuses, céréales complètes, avocat, fruits rouges, oléagineux…
Quand on a du cholestérol, il faut arrêter de manger des œufs
FAUX !
Les œufs sont riches en cholestérol mais les 2/3 sont de bonnes graisses insaturées. Aucune étude ne montre que cet aliment augmente le risque cardiovasculaire.
La prudence est néanmoins de mise : il est conseillé de ne pas dépasser 5 à 7 œufs par semaine, même si l’on a pas de problème de santé. Les personnes qui souffrent de cholestérol ou de diabète doivent faire encore plus attention, en ne dépassant pas 2 à 3 oeufs par semaine.
Il est recommandé d’effectuer un bilan lipidique à partir de 50 ans, à renouveler tous les 5 ans chez les femmes et 3 ans chez les hommes. Pour toutes les personnes qui présentent un risque cardiovasculaire élevé, n’hésitez pas à en parler avec votre médecin.
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