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Aider un proche en situation de dépendance est un investissement personnel important qui peut avoir un impact sur votre santé et votre vie professionnelle. On estime que la France compte aujourd’hui plus de 11 millions d’aidants. Selon la DREES, 37% des proches aidants occupent un emploi et ils sont 47% à déclarer au moins une conséquence négative de l’aide apportée à l’aidé en perte d’autonomie sur leur santé physique ou leur moral. Ce pourcentage grimpe même à 64% pour les conjoints qui habitent avec la personne âgée dépendante. Il est parfois nécessaire de faire une pause et de se dégager du temps pour souffler un peu, quelques heures, une journée ou un week-end. Faisons le point sur les solutions possibles.
Qu’est-ce que le droit au répit ?
Le droit au répit permet aux aidants familiaux de s’offrir une pause en déléguant leurs tâches à des aides à domicile ou à une structure médico-sociale pendant quelques heures, quelques jours ou quelques semaines.
Il permet au proche aidant de se libérer du temps pour ses activités, se reposer et éviter l’épuisement.
La loi d’adaptation de la société au vieillissement du 28 décembre 2015 a instauré le droit au répit. Le plan d’aide de l’APA à domicile peut prévoir un financement des solutions d’aide au répit.
Comment identifier le besoin de répit ?
De nombreux aidants hésitent avant de demander de l’aide à leur entourage. Or, le droit au répit semble susciter moins de freins psychologiques. Cependant, il arrive parfois que l’aidant tarde avant de faire appel à ce droit.
Voici quelques signes qui doivent vous alerter sur votre besoin de répit.
Si vous correspondez à l’une ou l’autre de ces manifestations de stress, vous êtes surmené et vous avez grand besoin de faire valoir votre droit au répit.
Les solutions d’aide au répit
Le droit au répit permet donc de faire appel à des professionnels qui se chargeront de s’occuper de la personne dépendante.
Souvent proposé par les EHPAD, l’accueil de jour offre aux aidants la possibilité de se libérer du temps durant la journée. Eviter le sentiment d’isolement, favoriser la sociabilisation, maintenir l’état physique avec de nombreuses activités, bénéficier d’un suivi régulier : les avantages de l’accueil de jour sont multiples pour les personnes en perte d’autonomie.
Contrairement à l’accueil de jour, l’hébergement temporaire est destiné à prendre le relais du proche aidant pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines (jusqu’à 3 mois maximum). Les personnes dépendantes sont prises en charge en dehors de leur domicile par des professionnels et les aidants pourront s’absenter le temps d’un week-end ou s’octroyer des vacances. Cela peut également être un premier pas avant une entrée définitive en EHPAD.
Ces professionnels agréés viennent directement au domicile de la personne dépendante.
Leurs interventions concernent principalement :
Comment en bénéficier ?
Le droit au répit s’adresse uniquement aux proches aidants de personnes âgées de plus de soixante ans en perte avérée d’autonomie et bénéficiaires de Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA). Il faut également que le proche aidant fournisse une aide qualifiée d’indispensable à la vie quotidienne du proche aidé. Enfin, il faut démontrer l’incapacité de l’entourage à assurer les fonctions de l’aidant en son absence.
Le droit au répit vous permet de bénéficier d’une aide de 509,76 € par an.
Ce montant correspond à :
Pour faire une demande de droit au répit, plusieurs situations sont possibles :
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