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La tradition du sapin de Noël, aussi appelé « arbre de l’enfant Jésus » remonterait au VIIe siècle en Allemagne, avant d’apparaître en Alsace quelques siècles plus tard puis de gagner ses titres de noblesse à Versailles sous Louis XV. Avec son étoile au sommet et ses guirlandes décoratives, il est par excellence l’élément incontournable de nos fêtes de fin d’année. On le préfère au naturel, même si certains l’achètent en plastique pour des raisons pratiques ou prétendument écologiques : faisons le point pour vous aider à choisir l’arbre enguirlandé qui illuminera votre foyer.
Les différentes espèces de sapin
La grande majorité des Français achètent des sapins naturels et coupés. Parmi eux, le Nordmann se taille la part du lion avec 70% des ventes. Son succès est d’abord dû à sa grande durée de vie, souvent supérieure à deux mois. Il a aussi la particularité de très peu perdre ses aiguilles, ce qui évite bien des corvées de nettoyage. Mais attention : il les perd toutes à la fois au bout d’un certain temps ! Par ailleurs, ses aiguilles au bout légèrement arrondi ne piquent pas, ce qui lui permet d’être touché par les enfants. Il est enfin apprécié pour sa belle forme pyramidale et sa couleur d’un vert profond qui en font le symbole de Noël par excellence. Son principal défaut est d’être très peu odorant, ce qui peut en rebuter certains.
L’épicéa est l’autre star des fêtes, avec environ 20% des ventes. Contrairement au Nordmann, ce sapin au feuillage foncé est quant à lui très odorant et saura parfumer sans problème tout le salon. Mais il est aussi plus fragile et perd ses aiguilles rapidement, en trois semaines seulement : mieux vaut l’acheter au dernier moment, si possible quelques jours avant Noël.
Il existe d’autres espèces de sapin moins répandues mais ne manquant pas de qualité. Citons par exemple le Nobilis aux reflets bleutés et à la forme parfaite, dont l’aspect est proche du Nordmann tout en dégageant un subtil parfum boisé, mais aussi l’Omorika, le Korean ou le Grandis. Chacun d’eux possède des spécificités de robustesse, de forme, d’épaisseur, d’odeur, d’aiguille ou de couleur.
Que taille choisir ? Cela dépend bien sûr de vos goûts et de la place dont vous disposez mais le choix ne manque pas : de 80cm pour les plus petits jusqu’à 3 mètres voire bien plus sur commande.
Sapin naturel ou artificiel ?
La consommation massive de sapins à Noël est parfois décriée pour des raisons écologiques mais cet avis est à nuancer. Les sapins ne sont en effet pas prélevés sauvagement en pleine nature mais élevés dans des forêts cultivées pour produire de jeunes arbres chaque année. De plus, ils sont entièrement dégradables et le plus souvent recyclés, transformés en compost pour nourrir la terre ou en broyat pour le paillage des sols.
On estime qu’environ 80% des sapins vendus en France sont cultivés en France, essentiellement dans le Morvan, le Jura et en région Rhône-Alpes. Mieux vaut éviter le Nordmann importé du Danemark, premier pays exportateur mondial de sapins, qui les produit en quantités industrielles : ils sont massivement nourris aux pesticides, leurs aiguilles sont parfois collées et ils sont transportés dans des camions frigorifiques !
Le sapin en plastique réutilisable chaque année est-il meilleur pour l’environnement ? Pas vraiment, car on en change en moyenne tous les trois ans. Composé de plastique, et donc de pétrole, il n’est pas recyclable. Il est de plus en général fabriqué à l’autre bout du monde par une main d’œuvre bon marché et parcourt des milliers de kilomètres pour arriver jusqu’à nous. Il a bien sûr ses qualités car il est léger, facile à transporter et qu’il ne pique pas.
Un petit conseil : évitez de recouvrir votre sapin de neige artificielle car ce produit chimique libère des molécules très polluantes, d’autant plus nocives qu’on aère moins sa maison quand il fait froid.
Un peu d’originalité
Pourquoi ne pas varier les plaisirs cette année et faire preuve d’originalité ? Vous pouvez par exemple, si vous possédez un jardin, choisir un sapin à replanter. L’épicéa s’y prête très bien. Il vous faudra dans ce cas l’acheter en pot, avec ses racines, et le replanter à l’écart de la maison : vous n’aurez plus qu’à le déterrer l’année prochaine pour l’inviter à nouveau chez vous.
Certaines entreprises vous proposent d’adopter un sapin, c’est-à-dire de vous le louer en le déposant chez vous puis de revenir le chercher après les fêtes pour le recycler : une idée aussi pratique qu’écologique !
Vous vous sentez une âme d’artiste ? Fabriquez votre sapin vous-même en vous aidant de matériaux usagés (bois de palette, bouchons, boites d’œufs, cartons…) auxquels vous ajouterez rubans, papiers à motif ou ballons, selon vos envies. Vous pouvez aussi coller au mur un sticker en forme de sapin et l’habiller d’une guirlande lumineuse pour une ambiance décorative du plus bel effet. A conseiller si vous disposez d’un petit espace et que vous ne souhaitez pas vous encombrer…
N’oubliez pas enfin, si vous le pouvez, de privilégier votre fleuriste ou votre pépiniériste pour acheter votre sapin, car les petits commerces ont particulièrement souffert du confinement.
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